Covid-19: Why The Lab Leak Theory Must Be Formally Investigated
In the absence of definitive proof, & without promoting conspiracy theories, there needs to be a serious international conversation about the origin of SARS-CoV-2.
Ancienne élève de l'École normale supérieure et agrégée des sciences de la vie et de la terre, Virginie Courtier-Orgogozo est actuellement directrice de recherche au CNRS. Après une thèse en biologie du développement sur les divisions cellulaires asymétriques à l’Ecole Normale Supérieure, elle s’est tournée vers l’étude des mutations contribuant à l’évolution des espèces lors de son post-doctorat à l’université de Princeton. L'obtention de l'ATIP-Avenir lui a permis de créer son équipe de recherche à l’Institut Jacques Monod à Paris en 2010. Les recherches de son équipe portent sur les mécanismes impliqués dans l’évolution des espèces, afin de mieux comprendre nos origines et le futur des espèces vivantes. Elle étudie en particulier l’évolution des bioadhésifs produits par les mouches drosophiles pour se coller à divers substrats, tels les feuilles, les tiges ou les cailloux, pendant la métamorphose. Elle a créé avec Arnaud Martin une base de données www.gephebase.org des gènes et mutations qui ont été identifiés jusqu’à présent par la communauté scientifique internationale et qui sont responsables de différences morphologiques, physiologiques ou comportementales naturelles chez les plantes et les animaux. Cette compilation a révélé que l’évolution passe souvent par un nombre restreint de chemins génétiques, ce qui permet une certaine prédictibilité de l’évolution. Virginie Courtier-Orgogozo a une activité fertile dans le domaine de la philosophie, notamment concernant le concept de gène, de développement, d’identité et de hasard. Elle a écrit plusieurs articles sur les risques associés à la nouvelle biotechnologie de forçage génétique. Elle est à l’origine de l’initiative Adios Corona (www.adioscorona.org), un site web tenu par un groupe international d'une vingtaine de chercheurs bénévoles, qui a pour but de diffuser et d’expliquer le sens des bonnes pratiques collectives permettant de stopper la propagation de l'épidémie de la COVID-19 et de retrouver une vie sociale sécurisée. Elle s'intéresse également aux origines du coronavirus SARS-CoV-2. Etienne Decroly, est directeur de recherche au CNRS dans l’équipe « réplicases virales » à l’Université d’Aix-Marseille à Marseille. Après une thèse en biophysique à l’Université Libre de Bruxelles sur la protéine d’enveloppe du virus HIV, il a identifié les protéases cellulaires de la famille des Pro-hormones convertases impliquées dans la maturation protéolytique des protéines d’enveloppe virale lors de son post-doctorat à l’institut de Recherche Clinique de Montréal. Il s’est ensuite spécialisé en virologie moléculaire en étudiant le rôle du facteur de virulence « Vif » du VIH dans le contrôle de la réplication du virus. Ces recherches actuelles portent sur les mécanismes de réplication des virus émergents. Son travail consiste à caractériser les machineries moléculaires assurant la réplication des génomes de virus à ARN et la transcription des ARN messager. Il s’intéresse en particulier aux modifications épitranscriptomiques des ARN qui limitent la détection des virus par le système de l’immunité innée. L’objectif des recherches est non seulement de comprendre les mécanismes fondamentaux de la réplication des virus mais également d’identifier des stratégies antivirales nouvelles. Les coronavirus, les flavivirus, et les mononegavirus sont des modèles d’étude importants de l’équipe. Il s'intéresse également aux mécanismes d’émergence du coronavirus SARS-CoV-2 et a publié plusieurs études à ce sujet.
In the absence of definitive proof, & without promoting conspiracy theories, there needs to be a serious international conversation about the origin of SARS-CoV-2.